lundi 29 septembre 2014

Un empoisonnement universel !

Si vous écoutiez France Inter (la tête au carré)  aujourd'hui (le 29/09) l'invité n'était d'autre que Fabrice Nicolino qui vient d'écrire " un empoisonnement Universel" édité par les liens qui libèrent (23€)

http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-produits-chimiques-linvasion

http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Un_empoisonnement_universel-9791020901378-1-1-0-1.html







C’est un livre sans précédent. Jamais on n’avait essayé de réunir tous les points pour faire enfin apparaître le dessin complet. Comment en est-on arrivé là ? Comment et pourquoi l’industrie chimique a pu libérer dans l’eau, dans l’air, dans le sol, dans les aliments, et jusque dans le sang des nouveau-nés plus de 70 millions de molécules chimiques, toute différentes les unes des autres ?
Quels sont les liens entre le temps des alchimistes et celui du prix Nobel de chimie Fritz Haber, grand criminel de guerre ? D’où viennent Bayer, BASF, Dow Chemical, DuPont, Rhône-Poulenc ? Comment est-on passé de la bakélite des boules de billard et des combinés du téléphone au nylon, puis au DDT et aux perturbateurs endocriniens ? Pourquoi des maladies comme le cancer, l’obésité, le diabète, Alzheimer, Parkinson, l’asthme et même l’autisme flambent toutes en même temps ? Qui est Théo Colborn, la Rachel Carson du 21ème siècle ? Pourquoi l’OMS, la FAO, l’ONU ne bougent-elles pas ? Pourquoi les agences de protection françaises regardent-elles ailleurs ? Comment les normes officielles ont-elles été truquées ? Que contient vraiment l’eau dite potable ? Comme les transnationales ont-elles organisé une désinformation planétaire sur cet empoisonnement universel ? Y a-t-il une chance de s’en sortir ?
Pour la première fois, tout le dossier est enfin rendu public. Il est effrayant, mais un peuple adulte n’a-t-il pas le droit de savoir ? Ce livre, qui donne des noms, des faits, des accointances, ne peut rester sans réponse. C’est l’heure de se lever.



dimanche 28 septembre 2014

Revue dessinée numéro 5 !


Revue dessinée n°5, 15€ (disponible à la librairie)

LA MORT D’UN JUGE, QUAND DAVODEAU ET COLLOMBAT ENQUÊTENT SUR UN CRIME D’ETAT

Trois coups de feu claquent dans la nuit. Juillet 1975, le juge Renaud, forte-tête réputée incorruptible, est abattu à bout portant. Dans les 70’s, Allemagne et l’Italie n’ont pas le monopole de la violence politique. Sous Pompidou puis sous Giscard, 47 assassinats politiques sont perpétrés. Derrière les petites frappes, des noms sulfureux : le gang des lyonnais, le SAC. Autant de fantômes qu’Etienne Davodeau et Benoît Collombat, grand reporter à France Inter, sont allés réveiller. Dans ce premier volet d’une enquête en six parties*, ils déroulent les fils de ces scandales politico-financiers. Une époque révolue ? Peut-être... mais elle a façonné tout une génération de décideurs. Dans la pelote d’intrigues que nos deux reporters démêlent avec ténacité, peut-être trouverez-vous les prémices de Bygmalion ou de Clearstream.
*Qui sera publiée en 2015 aux éditions Futuropolis













vendredi 26 septembre 2014

L'autre Turquie, reportages littéraires

Une autre façon de découvrir un pays... Ceci n'est pas un récit de voyage ! Edité par l'excellente maison d'édition Galaade !

L'AUTRE TURQUIE

Que pouvons-nous savoir d’un pays si l’on en ignore la littérature ? Des écrivains des années 1920 aux années 1950 tels que Sait Faik ou Yachar Kemal, Fikret Otyam ou Adalet Ağaoğlu, aux auteurs contemporains tels qu’Enis Batur, Yiğit Bener, Nedim Gürsel, Bilge Karasu ou Ece Temelkuran, ils ont chacun à leur manière évoqué par des récits de voyage leur pays : les hôtels d’Anatolie, un quartier d’Istanbul, les montagnes du Taurus, les voyages en bus, le cheval et l’asphalte, le Bosphore ou les tribus kurdes, Bodrum et la Méditerranée et tant d’autres lieux de Turquie.

L'Autre Turquie est une invitation au voyage, un guide pour découvrir ce grand pays de l’intérieur, d’ouest en est, du nord au sud, d’Istanbul aux plateaux d’Anatolie, de Thrace en l’Arménie, de la mer Noire aux rivages de la Méditerranée.
25€ (dispo à la librairie)
Une anthologie de textes turcs inédits en France, écrits par des auteurs de trois générations, les débuts de la République turque, la génération du coup d’État et les plus jeunes des années 2000.
Adalet Ağaoğlu (auteur publiée par Turquoise et Galaade) ;Sabahattin Ali (auteur publié par Le Serpent à Plumes) ;Enis Batur (auteur publié par MEET, Actes Sud, Bleu autour et Galaade) ; Yiğit Bener (auteur publié par MEET et Actes Sud) ; Ayşegül Devecioğlu (inconnue en France) ;Sait Faik (auteur publié par Bleu autour) ; Faruk Duman (inconnu en France) ; Leylâ Erbil (auteur publiée par Actes Sud) ; Füruzan (auteur publiée par Bleu autour) ; Hakan Günday (auteur publié par Galaade) ; Çiler İlhan (auteur publiée par Galaade) ;Mario Levi (auteur publié par Sabine Wespieser) ;Murathan Mungan (auteur publié par Actes Sud) ;Menekşe Toprak (inconnue en France) ; Ayfer Tunç(auteur publiée par Galaade) ; Murat Uyurkulak(auteur publié par Galaade).
TRADUCTEUR(S) : Timour Muhidine ; Alessandro Pannuti ; Julien Lapeyre de Cabanes ; Jean Descat ; Pierre Pandelé

lundi 22 septembre 2014

Ecologie

Notre sélection...

Capitaine Paul Watson, Entretien avec un pirate, Lamya Essemlali, Glénat 22€ (lu par Tatiana)

L'homme sans argent, Mark Boyle, les arènes, 12€90 (lu par Romain)

Génération végétale, les arènes, 14€70 (lu par Romain)

Ecologie communauté et style de vie, Arne Naess, éditions dehors, 24€

Aldo Leopold, la conscience écologique, wildproject éditions, 22€

Arn Naess, vers l'écologie profonde, David Rothengerg, wildproject éditions, 20 €



mardi 9 septembre 2014

Des hommes en devenir

Des Hommes en devenir, Bruce Machart, Gallmeister 22€

coup de cœur Romain

Recommandé par Olivier Adam, le 08/09 sur france inter dans l'émission boomerang

Recommandé par Benoît Poelvoorde (à 11:39)
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid5411-le-replay.html?vid=1128479

Des hommes rongés par l'absence, par la perte d'un être proche. Des hommes au destin et cœurs brisés par la vie qui résistent et continuent leurs chemins. Ils ont en commun cette mélancolie teintée de nostalgie. Une narration très forte, qui subtilement vous fait prendre la place du personnage et qui pose la question fatidique du «  qu'auriez vous fait ?... » Bruce Machart avec ce magnifique recueil de 12 nouvelles démontre qu'il fait bien partie de cette génération d' écrivains américains brillants comme Lance Weller et David Vann. Des auteurs qui n'ont pas fini de nous surprendre et qui frappent fort, très fort.

Extraits:

« C' est pratiquement de l'instinct. Le périphérique 610, une boucle de soixante kilomètres, six bières chacun. La circulation de fin de journée devient plus fluide, vous posez cette annuaire bien comme il faut sur la pédale d'accélérateur et vous pouvez envisager un 110 km/h constant. Faites le compte, ça vous laisse 5 minutes trente par bière et , bon sang, si tout se déroule favorablement, vous avez encore soif quand vous rejoignez votre point de départ, au canal »

« Jimmy, il a plus de chemises de bowling que de plomb dans la cervelle, mais ça fait un bout de temps que vous le connaissez et quand une nana se met à rimer avec tracas, il ne tarde jamais à se pointer au volant de son pick-up. »


« Encore une de ces nuits de Houston, si chaude et si humide que vous pourriez accrocher des sachets de thé aux branches des arbres et les laisser infuser. »


Le dernier à être resté en Arkansas

« Depuis qu'elle est partie, j'ai passé des heures, exposé au froid, sur la véranda, à réfléchir à cette nuit-là et à me demander comment j'ai pu dire une chose pareille. Et quand le whisky me donne le courage d'être honnête avec moi-même, me vient le soupçon que la réponse à cette question est d'une laideur absolue, que je n'ai pas volé la façon dont elle me fusilla du regard et que j'ai méritée, par cette seule éruption de rage, la morsure de ces nuits que j'ai dû endurer, même des nuits comme aujourd'hui, où le reproche dans les yeux de la mère de Lonnie était aussi cinglant et glacial que celui que j'avais lu alors dans les yeux d'Anne. »

« J 'appellerais mon fils et quand il répondrait, je lui dirais que je vais lui envoyer un petit paquet, le vieux briquet que j'avais refusé de lui donner auparavant, ça et un peu d'argent de poche, et quand il me demanderait ce que je veux, je lui dirais : Rien. Je lui dirais : Rien, mon fils. Je ne veux rien du tout. Il y aurait comme un silence, un sifflement de parasites, notre respiration crépitant sur des centaines de kilomètres de lignes de téléphone givrées. Il ne me dirait pas merci. Je ne m'attendrais pas à ce qu'il dise quoi que ce soit, mais ensuite, je changerais d'avis. Il y a bien quelque chose, lui dirais-je. Comment ça va pour toi la-bas ? Je veux dire les cours ça va ? Parle-moi de toi mon fils. J'ai envie que tu me parles de toi. »

On ne parle pas comme ça au Texas

« _Qu'est-ce que t'as à la regarder comme ça ? Dit-il ? Allez petit okie. Bois. C'est une Lone Star que t'as là, et si y a jamais eu un petit jeunot de l'Oklahoma qu' a eu besoin de goûter à un liquide du Texas, c'est bien toi. »

Parmi les vivants, au milieu des arbres

« Ce sont des hommes rugueux et robustes, des hommes qui ont les mains calleuses comme du cuir, des hommes qui n'ont pas peur de garder un peu de tendresse dans leur poitrine et de l'exposer au grand jour quand la situation l'exige, quelle que soit la souffrance que cela implique.  Ce soir, ce sont des hommes-là et leur rire, ainsi que la morsure froide de la bière sur mes dents qui me rassurent[...] »