samedi 1 novembre 2014

Transboréal éditions


Quatres récits hors du commun font leur retour sur nos étagères.


Kamatchatka

Sibéria

Le coureur des bois

Dans les pas de l'ours

20€90

Coureur des bois, Une traversée du Canada en kayak, Ilya Klvana


Âgé d’à peine 20 ans, Ilya Klvana s’embarque pour la grande aventure : traverser le Canada de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique par les lacs et les rivières – un périple de 9 000 kilomètres ! Après s’être construit un kayak sur mesure en bois et fibre de verre, il part de Prince Rupert, en Colombie-Britannique, au début de mai 1999, pour atteindre le nord de Terre-Neuve – la fameuse Anse aux Meadows où s’établirent des Vikings – à la fin de novembre, se jouant, en véritable coureur des bois héritier des pionniers de jadis, des rapides et des portages, des cours d’eau comme des éléments, au sein d’une nature peuplée d’animaux sauvages, castors, orignaux, ours et loups. Il goûte, à travers ses journées d’effort intense, la rencontre avec les Indiens et les descendants des colons, la pêche au doré et au brochet, les nuits dans la forêt boréale… Ce périple en solitaire et en une seule saison de navigation constitue une première mondiale.




20€90

Dans les pas de l’Ours, Une traversée solitaire de l’Alaska sauvage, Émeric Fisset

 " Je ne marche pas devant quelqu'un, auquel cas je me sentirais pressé; ni derrière, auquel cas je me sentirais confiné. A mon rythme, je fraie ma voie. En réalité, je marche au-devant. Au-devant de nouvelles émotions, de nouvelles rencontres."

Lorsqu’il quitte Barrow, point le plus septentrional des États-Unis, Émeric Fisset n’a qu’une idée en tête : traverser l’Alaska du nord au sud. Hors de toute piste humaine, il s’apprête à franchir 3 500 kilomètres de marécages, de forêts et de montagnes, à pied, à la rame et à skis. Chargé par un ours, encerclé par des loups, menacé par l’embâcle, il affronte la rude nature boréale et parvient à Cold Bay, sur l’océan Pacifique, après dix mois d’efforts marqués par la faim, le froid et la solitude. Les villages isolés, aux prises avec la nuit hivernale ou animés par le renouveau estival, lui révèlent une population mêlée d’Inuit, d’Indiens, d’Aléoutes et de Blancs, qui s’adonne à la chasse et à la pêche et perpétue l’esprit alaskan. Une aventure engagée au cœur de la « Dernière Frontière » américaine.







20€90

Kamtchatka, Au paradis des ours et des volcans, Julie Boch & Émeric Fisset


Péninsule volcanique de l’Extrême-Orient russe, sanctuaire des ours bruns, dernier territoire exploré de la Sibérie, le Kamtchatka est aujourd’hui encore un paradis sauvage pour le marcheur, quand sa végétation inextricable ne le mène pas en enfer. Renouant avec l’esprit des pionniers cosaques, Julie Boch et Émeric Fisset ont traversé à pied sa chaîne orientale, succession de volcans actifs où jaillissent les geysers et les sources chaudes, sa chaîne occidentale, couverte de taïga et sillonnée de rivières impétueuses, où vivent les derniers nomades autochtones, enfin sa partie méridionale, jusqu’au cap oublié qui fait face aux îles Kouriles. Au souffle du récit d’aventure dans une nature quasi vierge hantée par les bêtes sauvages se mêle l’émotion des rencontres avec les pêcheurs de la mer de Béring, les géologues en mission et les éleveurs de rennes, ainsi que l’écho des découvreurs, de Béring à Kracheninnikov, sans oublier le comte de Lapérouse.



Magnifique préface de Sylvain Tesson, 20€90


Siberia, En canoë du lac Baïkal à l’océan Glacial Arctique, Philippe Sauve

Cinq mois durant, seul à bord d’un rudimentaire canoë en toile, Philippe Sauve traverse la Sibérie sur son deuxième plus long fleuve, la Lena. Depuis la chaîne du Baïkal jusqu’aux rivages de l’océan Glacial arctique, il parcourt ainsi 3 800 kilomètres à la force des bras. Il fait le gros dos sous l’orage estival, endure la morsure des insectes au bivouac sous les mélèzes ou les bouleaux, fraternise avec les habitants évenks ou iakoutes des hameaux isolés puis reprend goût à la solitude, extrême dans ces régions reculées, après la rencontre avec des brigands. Au cœur de la majestueuse taïga russe, qui se dévoile au fil de l’eau, ou sur la toundra qui borde les monts de Verkhoïansk, la nature s’offre au voyageur, le défie ou bien l’épuise. Mais gardant le Nord pour horizon, Philippe Sauve pagaye sans faiblir jusqu’aux rivages déserts et ventés de la mer des Laptev, qu’il atteint au seuil de l’hiver, étanchant pour un temps sa soif de liberté.

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