samedi 29 juin 2013

Paniers cadeaux....

Ils sont de retour....parce qu'on aime bien le thé et certains livres alors on s'est dit qu'on pourrait les associer...

A nous de jouer + indignez vous + une boule à thé + du tchai massala = grand voyageur = mélange détonant 28€50


Les Cygnes sauvages + 50 gr de Genmaïcha


 
Proverbes et dictons du Japon + 100 gr de Sencha kokegawa = 22,50€




mercredi 19 juin 2013

Les éditions Allia

Nous avons voulu des livres qui dérangent les hommes...


Venez découvrir notre petite sélection Allia....

Pour l'achats de deux livres Allia, nous vous offrons "Les berceuses" de Federico Garcia Lorca en bilingue Français Espagnol...

Formule Boire et Lire pourquoi choisir? pour l'achat d'un allia, nous vous faisons une réduction sur la tasse de thé...(si vous n'aimez pas le thé on trouvera un arrangement)
 

La formule à 8 € comprend un livre (Allia) au choix + une tasse de thé de votre choix

La formule à 9 € comprend un livre (Allia) au choix + une petite théière de thé de votre choix

jeudi 6 juin 2013

Les cygnes sauvages de Kenneth White

 
Les Cygnes sauvages, Kenneth White, Le Mot et le Reste, 16€
 
 
 
 
 
Dans Les Cygnes sauvages, Kenneth White nous conte le récit d’un voyage qu’il effectua pour atteindre le Nord rugueux et sauvage du Japon : Hokkaidô, ses ports et ses montagnes.
Point de départ : Tokyo, la ville tentaculaire. Après quelques jours passés à s’imprégner des signes de cette ville chaotique, l’auteur part pour le nord. Accompagné de Bashô, poète japonais du XVIIe siècle initié au zen, qui fit aussi route vers le nord, il remonte peu à peu l’île principale de Honshû, s’enfonce dans l’arrière-pays, franchit le détroit de Tsugaru, arrive à Hokkaidô, cette terre que les Japonais ont conquise sur les Aïnous, un peuple de pêcheurs et de chasseurs implanté au nord du Japon et à l’est de la Russie, et où, chaque année, des cygnes sauvages migrent depuis la Sibérie.
Dans un registre unique alliant expérience physique, poésie dynamique, pensée vive, le texte rapide et à niveaux multiples de White est plus qu’un livre de voyage, c’est un livre qui ouvre un espace de vie profond et intense.
 
Kenneth WHITE, né en Écosse, vit en France depuis 1967. Il est l’auteur d’une oeuvre féconde écrite pour une part en anglais pour une autre en français. Il est à l’origine du concept de nomadisme intellectuel et fonde l’Institut international de géopoétique en 1989.
 

"L’automne se changeait en hiver, le jaune-rouge en blanc, la feuille en flocon, à mesure que je gravissais les pentes du Daisetsuzan. À un certain endroit, la neige tombait si dru que je voyais à peine la route et me suis mis à craindre de m’enfoncer dans le vide neigeux et de m’ensevelir pour de bon dans une congère. Cela peut paraître parfois un bon moyen de sortir de tout le bruit et de toute la confusion, mais une fois sur place, le corps se rebelle, veut garder les pieds sur cette sale et saoule vieille terre rouge. Donc, j’étais inquiet, tout en continuant à poser un pied devant l’autre."

mercredi 5 juin 2013

Dernières nouvelles du sud , Luis Sepulveda, Daniel Mordzinski, le points aventure, 6€30

COUP DE COEUR DE ROMAIN
 
 
Dernières nouvelles du sud , Luis Sepulveda, Daniel Mordzinski, le points aventure, 6€30
 
Si vous aviez envie de Patagonie vous serez servit !


Découvrez la Patagonie à travers les textes de Luis Sepulveda et les photographies de son "socio" - Daniel Mordzinski- . Des personnages plus épiques les uns que les autres, des paysages à vous coupez le souffle, l'auteur dresse ici une série de portraits de la Patagonie époustouflant.

Dernières nouvelles du sud fait partie des livres où à chaque nouvelle page on a envie de souligner des paragraphes entiers...
 
Quelques extraits qui parleront d'eux même...
 
 
"se hâter est le plus sûr moyen de ne jamais arriver, seul les fuyards sont pressés" devise Patagon
 
"Les premiers habitants de Patagonie utilisèrent la quila pour soutenir les peaux de guanaco de leurs tentes, les rucas, mais aussi pour fabriquer les lances qui freinèrent l'avance de nombreux régiments de cavalerie pendant la Conquête. Plus tard, en 1880, quand on commença à coloniser le grand territoire austral et que la presse britannique fit remarquer non pas la fragile beauté de ce monde mais son potentiel économique qui induisait "la triste nécessité d'anéantir les barbares", les lances de quila ajoutées aux flèches et aux boleadoras affrontèrent de nouveau les envahisseurs mais, cette fois, elles furent vaincues par le plomb et les arguties juridiques des usurpateurs avides de terre qu'ilsn'aimeraient jamais, de richesses qui engraisseraient les banquiers d'Europe et d'un prestige que l'histoire n'a pas encore commencé à juger."
 
 
"En Patagonie, on dit que faire demi-tour et revenir en arrière porte malheur. Pour rester fidèle aux coutumes locales, nous avons poursuivi notre chemin car le destin est toujours devant, et on ne doit avoir dans son dos que la guitare et les souvenirs. Nous avons fait trois kilomètres au pas en comptant sur l'éternelle solitude des chemins jusqu'au moment où les nuages se sont trouvés légèrement au-dessus du véhicule, et la lumière passant à travers ce filtre d'humidité a alors donné aux choses un ton vert-gris inquiétant."
 
 
"Alertée par les aboiements d'un chien, une vieille dame est sortie sur le seuil de la porte. Elle était petite car les années nous font rapetisser et nous rapprochent, avec une implacable compassion, de l'étreinte définitive de la terre. Elle nous a fait signe d'approcher et nous lui avons obéi.
L'intérieur de la maison avait la sobriété qui est l'apanage d'une vie solitaire. Le feu allumé et engageant, la bouilloire noircie posée près des braises pour que l'eau reste chaude mais sans bouillir, une quenouille, une corbeille pour la laine déjà cardée et trois petits bancs de bois. Sur les murs, un almanach, une gravure de la vierge de Lujan et une phot d'elle, dans sa jeunesse, aux côtés d'un homm sérieux et cérémonieux."


"Pour définir la capacité des armes on parle de pouvoir de destruction. Pour définir la capacité de destruction de certains hommes il faut parler de pouvoir d'achat. Celui de Rambo visait précisement les terres où dona Delia vivait sa longévité féconde aux côtés de son chien, de ses moutons, de ses herbes miraculeuses, de ses fleurs aux parfums sauvages et de ses fruits aux saveurs séculaire et sacrées."